Dimanche 13 mars 2005 à 11:30

 


 


Je viens de penser à une idée, un projet qui me réjouit. C’est vrai que je ne sentais pas trop quoi faire de ma vie et il est également vrai que je n’ai pas vraiment beaucoup d’argent pour ce projet mais j’aime imaginer avoir un club.


 


 


 


   Un de ces clubs où l’on retrouve toujours la mafia dans les films de gangsters en noir et blanc des années 1950. Je pense à ce club, je l’imagine avec des tables partout et des escaliers aussi.


 


 



 


 


 Il y aurait une grande scène où viendrait chanter la plus belle, sensuelle et talentueuse jeune femme.


 


      Il y aurait au milieu à droite, sur les canapés un groupe d’hommes présent tous les soirs, sans nul doute des amis de travail qui viendraient se détendre après leur dernière heure supplémentaire. Et au fond à gauche, dans le coin et le noir, un vieil homme toujours là lui aussi, toujours seul.


 


 Il y aurait bien sûr mes serveuses toutes aussi jolies les unes que les autres et avec un sacré caractère : si on osait mal les appeler ou les toucher de manière salace, non seulement on risquait une déculotté mémorable mais les videurs se feraient en plus un plaisirs de vous jetez dehors. Et au bar un jongleur incontesté qui proposerait des cocktails fruités à l’infini en provenance du mon entier. A l’étage, il pourrait y avoir un carré VIP où l’on jouerait de l’argent aux cartes, à la roulette, etc… un petit casino en faite.


   Je me sens mieux quand je pense à tous ça et je peux m’endormir maintenant…


 



 

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La plupart des images viennent de la pochette du CD d'Arielle Dombale (je suis sûr que son nom ne sécrit pas comme ça mais bon...)

Jeudi 6 janvier 2005 à 22:03



Dans un ancien article j'exprimais mon envie de danser, de claquetter tel Mr Flatley. Claquettiste irlandais de talent. Je rêvais de me confronter à lui...


 


 


J'ai cette "chance" d'être bon dans ce que j'aime (ou peut être que j'aime ce dans quoi je suis bon...) La première fois que j'ai joué au billard je me suis découvert un nouveau talent, j'adorais ça et j'y étais bon... La première fois que j'ai pris un djembé entre mes jambes j'avais "le rythme dans la peau" Je progressais très vite.


 


 


   La première fois que j'ai mis des claquettes elles étaient américaines, un peu serrées mais sans gênes particulières... Je rêvais déjà de la scène. Je me sentais bien baigné dans cette musique irlandaise...


 


   La première fois que j'ai mis des claquettes irlandaises, j'étais amusé de me voir si... "grand", de taper si fort sur le sol... Mais petit à petit je me suis rendu compte que j'avais mal au pieds gauche.


   Pour l'expliquer à ceux qui ne connaisseraient pas ce type de chaussure : imaginez des chaussures avec un talon à l'arrière et à l'avant de la chaussure. Du coup le pieds prend une forme de V (en exagérant un peu...)



 


   Je pensais que je me ferais à la chaussure, que cela allait passer... Pour l'instant je n'ai que plus mal. Je continue mais mon rêve par en douce fumée.


 


 


 


Décéption 1                                                                                Pitchou 0




Je ne savais pas que cela faisait mal de perdre un rêve...

Samedi 1er janvier 2005 à 20:31

Ce film qui raconterait mon histoire d'amour...


 


Elle jolie anglaise (rousse)

Lui jeune homme drôle et sexy



De la neige...


 


De l'amour



 


Une complicité...





et une patinoire extèrieure (central park / New York)




Le destin de 2 âmes soeurs qui ne pouvaient que se retrouver...


Ahh bah ça fait bien plaisir

Avec Eternal Sunshine je crois avoir fait le tour de mon rêve amoureu... ne me reste plus qu'à le vivre maintenant... Pfffff

Vendredi 26 novembre 2004 à 23:59

On a joué du piano pour moi.









   Cette fille au pull insoutenablement trop grand pour ses épaules et qui du coup me permettait depuis 1 an 1/2 de regarder non seulement ses épaules mais aussi cette foutue lanière de soutien-gorge et qui m'empêchait ~ vous vous en rendez bien compte ~ de suivre le cour, cette fille a joué du piano pour moi...








C'était dans la caféteria de la fac. Elle ne voulait pas jouer au départ. Je le lui ai demandé 4 ou 5 fois. Elle ne pensait pas qu'il puisse y avoir des partitions de piano et encore moins qu'elles puissent contenir des musiques qu'elle aimait.





 

   Cette fille qu'il y a encore peu de temps je ne connaissais pas m'a envoyé dans un lieu fabuleux en 10 minutes à peine. Elle ne s'en ai pas rendu compte bien sûr mais je lui  suis très reconnaissant de ce qu'elle a fait c'était... bien... C'est étrange comme parfois il vous suffit de "si peu" pour que ce soit déjà mieu... Elle a allégé mon coeur pour plusieurs heures.






 





 





   Y'a une fille qui a joué Chopin pour moi...





Vendredi 26 novembre 2004 à 0:20

   Le mardi suivant l'article du lundi de l'un de mes précédents articles ( j'espère que vous suivez... ) je sors de mon cours de claquettes et me dirige vers l'arrêt de bus. Celui-ci arrivera dans une disaine de minutes... Bon et bien attendons...


   Je me mets un peu en retrait comme je fais à chaque fois à l'arrêt de bus et découvre avec surprise que la personne au chapeau rouge qui m'observait le soir précédent sera du voyage. Sourire étonné.  Je m'écarte encore car mes jambes sont fatiguées et veulent que je m'asseois. Un banc... je passe mon doight dessus, il est mouillé... Aarf. Je me retourne le visage agacé et je vois cette jeune fille au chapeau s'approcher de moi. Elle réalise de part mon visage de l'état du banc, prend elle aussi l'air agacé. Ses yeux se déplacent et lui font remarqués qu'au bord du banc il y a une large partie sèche. D'un commun accord implicite nous nous asseyons l'un à côté de l'autre.


   Je venias juste de recevoir mes chaussures et tandis qu'elle sortit un livre et qu'elle le lisait par la même occasion ( tant qu'à faire ) je "travaillais" mes chaussures trop neuve... Très vite je remarquais qu'elle ne lisait plus mais qu'elle m'observait... Ou plutôt elle observait mes chaussure et le fait que je les plis et replis...


"Non mais faut pas s'inquiéter c'est normal ce que je fais..."
"Non c'est pas ça mais je me demandais... Ce sont... "
"C'est des claquettes."
"Ah mais... je croayais qu'il y avait des fers au bout... ?"
"Ce sont des claquettes irlandaise"


   S'en suit un début de conversation et je ne sais plus coment j'en viens à lui répondre : "mais on s'est déjà vu dans le bus... c'était... hier... oui c'est ça hier soir..."
"Ah oui ? Je ne me souviens pas..."
"J'étais le type qui écrivait sur un calepin..."
"Ah oui je me souviens j'avais même pensé que c'était un bon endroit le bus pour écrire car si on a pas trop le temps... Et je me disais aussi qu'il n'y avait pas assez de gens qui écrivaient... J'ai pensé à Proust"
"Je ne connaît pas beaucoup Proust à vrai dire..."
"C'est lui qui a écrit la madeleine. 20 pages qui décrivent une madeleine..."



   Nous sommes monté dans le bus, je me suis assis à côté d'elle et elle a parlé et parlé tout le temps du trajet. Elle m'a beaucoup parlé littérature car elle adore ça.


   C'était bien. J'aurais voulu rester dans ce bus et qu'elle me parle encore longtemps même si je ne comprenais pas forcément tout. D'habitude face au personne que je ne connais pas et que je rencontre pour la première fois c'est à moi de parler tout le temps delà à devenir ridicule. Et là elle me parlait. Avec un enthousiasme inébrenlable.


 C'était vraiment bien.



Elle ma donné envie de lire Proust...

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