Bonjour,

Mon blog, mon journal intime, le lieu où je peux déposer toutes mes pensées sans craindre le déshonneur...

Il est 5h57 te je n'arrive plus à dormir... Je... Je n'arrive même pas à écrire ce que j'ai. Et pourtant je le sais bien. Je ne comprends pas tout, ou plutôt je préfère me le cacher.

J’ai connu cette situation mais dans un autre rôle. Dans le rôle du trahi. Et là j’ai le rôle du traitre. Je ne sais plus quoi faire… Je n’ai pas suivi l’un des Dix commandements… « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »

Après une soirée arrosée, je me suis retrouvée dans ses bras pour dormir. Un bisou dans le cou, un autre… Stop ! … Puis un autre… Stop ! Non, tu n’as pas le droit. Oui mais tu en as envi. Ne leur fait pas ça, ne te fais pas ça. Ne mélange pas tes sentiments, ne change pas la situation de cette manière. Mais c’est déjà trop tard ! Alors arrête tout maintenant. Mais je ne veux pas. Je me sens enfin bien quelque part. Comme à la bonne place. Ce n’est pas la tienne… Non ce n’est pas la mienne. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. MERDE ! Et toi l’amie pourquoi es tu là ? Tu veux être là aussi ? Alors que fait-on ? Je sens ton désirs, je le provoque, je l’entretien… Mais… ? Mais… Non… ? Moi je suis faible mais tu n’as pas le droit d’en faire de même. Alors je vais t’arrêter. Non je n’arrive pas. Alors je vais juste limiter ce qui se passe... au minimum.

Le minimum… Le minimum… On a franchit trop de limites. Pas toute, heureusement. Mais trop quand même. Et aujourd’hui, je me réveille avec ton nom comme première pensée et l’envie de te prendre la main… Tu m’avais même prévenu que « demain serait difficile » et je le savais mais je préférais repousser ce « demain » au plus loin. Bonne décision ? Et moi qui me vante de savoir réfléchir, peser le pour et le contre, analyser les situations pour en tirer le meilleurs sans risque. Est-ce que c’est ce que j’ai fais ? Prendre le meilleur ? J’en ai juste oublié le risque qui aujourd’hui me hante.

Je m’en veux par rapport à lui, je m’en veux par rapport à nous. On fait semblant de rien mais je n’arrive plus à te regarder pareil. Je connais le gout de ta peau, l’odeur de tes cheveux et mes sens me rappellent ce que je n’aurais jamais du connaitre. Je ne peux pas t’en parler, et encore moins à lui.

Je dois être seul. Seul dans mes pensées. Je dois être fort pour nous trois. Pour lui qui ne sait pas et que je ne veux pas faire souffrir. Pour toi, à qui si j’en parle, pourrais s’en rappeler comme moi aujourd’hui (même si j’ai du mal à croire que tu l’aies vraiment oublié) et pour moi. Se taire. Ravaler sa salive. Je me suis même surpris à avoir deux doigts devant la bouche quand je t’ai vu hier. Deux doigts qui cherchaient à taire mes pensées…

Ça me… tue.