Dimanche 24 octobre 2004 à 1:14



18h16.  Commerce.


 


 


J'ai rencontré... j'ai vu une fille. Elle... je ne comprend pas. Quand on ne comprend pas c'est qu'on ne connaît pas...
Ses yeux... Un vert translucide.



   Je l'ai d'abord vu à cause de son manteau, vert. Et ses cheveux roux / rouge, ondulé, je crois. Je l'ai vu dans la foule de 2 trams bondés d'heures de pointe qui se vidaient. Je l'ai vu et regardé sans détacher mes yeux. Je ne pouvais pas, je ne voulais pas.


5 à 6 secondes déjà que je la regarde. Mes yeux pesants et le fait que je me dirige vers elle en même temps a attiré les siens vers moi... Je ne peux pas supporter son regard sur moi, je me sens ridicule. Qui suis-je pour me permettre de la regarder ELLE ? Et si elle pensait que j'étais un pervers, un "matteur" ? Alors je baisse les yeux le temps de deux pas. 2 pas où je me suis encore rapproché d'elle. Il ne me reste plus que 2 pas avant de se croiser et de ne plus pouvoir se voir. Tout va vite pas le temps de réfléchir... Je sens malgré ma tête basse qu'elle me regarde encore, sûrement s'interroge-t-elle de ma persistance il y a quelques secondes. Je me rends compte que je ne la reverrais pas alors je lève la tête. Tant pis de ce qu'elle va penser et puis j'ai envie qu'elle sache que je l'ai regardé, j'ai envie qu'elle sache... Son regard. Ses yeux me transpercent. Ils me vampirisent.



   J'aurais pu me prendre vélo, voiture, tramway sans rien sentir du choc. Durant les 2 pas qu'il nous restait, je crois qu'elle m'a sourit. Je crois qu'elle a comprit que durant ces 10 secondes j'étais tomber amoureux d'elle.


   Je l'a croise... C'est fini... ? Je n'ose pas me retourner. Je ne veux pas qu'elle se dise "Oh nan mais ça va !? Tu veux ma photo ?" J'espère qu'elle elle me regarde, qu'elle me regarde si je me retourne. Je ne sens plus rien... C'est fini ?


   Je me retourne. Je ne la voie plus... Ah si elle s'en va. Au revoir alors. J'observe sa robe blanche qui dépasse de son long manteau... Le tramway... Je monte. Quelque chose manque...Je me sens mal. Je veux courir la rejoindre, le tramway est déjà partis. Alors je regarde, je cherche... non elle a disparue...



   Merci. Tu es devenues un souvenir mais tu me rassures dans ma recherche de ELLE.


 



Les amours pas sages errent.

 


----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Petit clin d'oeil à Soniko qui avait lui aussi rencontrer une inconnue
Il avait dit un mot, alors que moi je reste perdu...

Lundi 18 octobre 2004 à 10:06


 


Choses surprenantes. La mort et moi.


 


 


 


En me remémorant mon passé j'ai parfois l'impression que la mort m'a souvent appelé et que je ne devrais peut être plus être là depuis quelques temps. Voir même je n'aurais jamais du être là...


 


0 ans. J'aurais du naître là 11septembre mais rien. Epoque moderne implique moyen moderne, le médecin a décidé du jour de ma naissance !! C'est donc le 24 septembre que je voyais le jour mais pourquoi je parle de cela... Je parle de cela car si je ne suis pas "sortis" le 11 c'est que j'étais entortillé, limite étranglé par le cordon ombilical. Sans la technologie d'aujourd'hui je serais mort (et peut être ma mère aussi)


2 ans. J'ai eu la galle... Je ne sais pas si c'est grave d'ailleur mais je le met quand même.


4 ans. J'ai avalé une dragée qui m'a étoufé alors que j'étais seul (ma tante devait me surveiller mais elle était au téléphone je crois)dans l'appartement. Ma mère est arrivé juste au bon moment pour me prendre par les pieds, me secouer et me faire recracher cette mauvaise dragée juste au moment où elle allait arrêter pour téléphoner aux pompiers...


16 ans environs. J'ai fais une "mini" crise cardiaque. J'ai eu tout les symptômes de la crise c'est à dire : bras gauche paralysé et forte douleur au coeur. Ca m'a fait peur quand même...


Dans le reste de ma vie j'ai connu : accident de voiture, noyade, des trains ou des trams qui me sont passés très très près...



Je dois avouer que là tout de suite je ne me rappelle plus de tout alors je vais laisser mon article comme ça pour l'instant et quand je me souviendrais je continuerais... Voilà.

Dimanche 17 octobre 2004 à 23:50






Voyage, neige, patinaoire, amour, deux, partir, vert, colline, seul...




 




J'ai envie de partir loin. Je ne sais pas vraiment où d'ailleur je ne crois pas que la destination est sans importance.




  J'aimerais partir mais j'aimerais être accompagné. Accompagnée d'une personne du sexe féminin. Cette personne je la "conçois" aux cheveux long. Nous n'aurions pas de relation de compétition. Ni l'un ni l'autre ne devrait prouver à l'autre qu'il est "meilleur" ou qu'il sait plus de chose. Chacuns, nous serions l'élève et le professeur de l'autre. Chacun nous nous émerveillerons de chaques chose, paysages, personnes que nous croiserions durant nos... durant notre voyage. Il n'y en aurait qu'un mais un qui durerait longtemps.







Souvent... non. Parfois, j'ai une envie soudaine de quelque chose. Comme la patinoire. Envie de prendre le prochain train sans savoir où il va. Envie de tout quitter ou juste envie d'aller au cinéma. J'aimerais trouver une personne qui aurait ces même envies, qui même me les demanderait. Une personne à qui je ne devrait rien prouver, face à qui je tomberais toutes les barrières défensives que j'ai monté jusque là. Une personne qui n'aurait pas le "mot de trop" après un film. Voir même qui ne parlerait pas après les films pour rester encoe quelques instants de plus dedans. Une personne avec qui le silence serait... je ne sais pas... je ne trouve pas le mot. Une musique ? Peut être un peu trop romantique. Intense ? Pas assez précis. Magique ? Trop imaginaire. "Une personne avec qui le silence serait bien." Alors je fais ces chose seul. Non je ne prend pas le train et non je ne quitte pas tout d'un coup car seul cela n'a aucun intérêt. Mais je vais au cinéma et j'imagine ne pas être seul. Je rassemble chez tout les gens que je connais les aspects que je souhaiterais chez elle et voilà.




   Pendant...euuh ? Pendant peut être 1 ou 2 ans je n'ai pas "vécu" ma vie. Pendant 1 ou 2 ans je regardais la télé après avoir fini le collège et je regardais Hartley coeur à vif. Pendant 1 ou 2 ans j'ai vécu ce que vivait les personnages de cette série. Si il se passait quelque chose de malheureux je me sentais mal toute la journée qui suivait et inversement jusqu'au prochain épisode et le dénoument heureux... Aujourd'hui je fais un peu la même chose avec mon imagination. Je vis seul avec moi même. C'est un peu une répétition mais prenez le "moi même" comme le nom que je donnerais à mes pensées.




   Je n'arrive pas à la trouver cette "femme parfaite". Je vous entends déjà me dire en commentaire : "Mais ça n'existe pas la femme parfaite..." Je vous prierais d'éviter ce genre de remarque...




   Quand j'étais petit, j'avais déjà ces "désirs" et je savais déjà que je ne pourrais pasla trouver j'imaginais alors que je devrais être père si je voulais pouvoir partir avec "quelqu'un" La mère serait morte en accouchant. Bah oui sinon c'est avec la mère que je serais partis. J'avais imaginé que je l'avais trouver cette femme mais que comme toute bonne chose dans ma vie, il y avait une fin mais qu'il me restait un enfant. Je pense que je serais un bon père. Enfin je crois. J'avais imaginer lui faire découvrir (à l'enfant) tout les pays du monde. Nous partions ensemble dans la forêt d'amazonie, en Inde... C'était ce que j'imaginais quand j'étais petit. Et c'était... et c'est bien.







   Je me suis toujours trouver des "plans de secours" Comme ça les difficultés que je rencontre dans la vie me paraissent ridicule vu que de toute façon j'ai mes plans. Quand je parle de ça... quand je parlais de ça avec les gens, ils étaient toujours surpris de mes plans. Les gens se moquaient souvent. Ils ne comprennaient pas que ces rêves étaient tout ce qui me faisaient tenir. Quandon a un plan on a plus le doute et on peut avancer, se tromper. J'ai arrêté. Aujourd'hui j'en parle plus mais je les garde au fond de moi. C'est plus simple.


   J'ai envie de neige. De pull-over irlandais. De feu de cheminée.




Samedi 9 octobre 2004 à 2:08

   



Ce soir juste envie de voir quelqu'un, juste envie de te voir.



Je reviens de "Eternal Sunshine".  C'était bien. C'était ce que je voulais.





Pas envie de parler. De trop parler. C'est pour ça que j'écris. Juste envie d'écouter, d'entendre aussi parfois.



J'ai un bonbon à sucer dans la bouche. Il est à l'orange, il est sucré, il est bon. Je me sens bien mais je ne dois pas trop y penser car je me sens seul.



J'ai... Mlle E vient d'entrer. J'avais envie de la voir elle aussi < soupire ; sourire >



J'ai... Je ne sais plus. ah si ! J'aimerais bien être Joël. Ou au moins au début du film. J'aimerais bien rencontrer une Clémentine. Enfin je crois... Sans doute me dirait-elle la même chose : "Les hommes pensent trouver en moi leur complément, ils pensent que je vais leur redonner le goût de vivre alors que je suis moi même perdue..." C'est incroyablement vrai. Je me suis reconnu en Joël pour cette phrase : " Mais pourquoi je tombe amoureux de la moindre fille qui me porte un tout petit peu d'intérêt"



   Une femme qui saura supporter mon silence, qui dansera pour nous deux. Je ressemble assez à Joël finalement. Une femme qui sache que... je ne trouve pas les mots parfaits... Dois_je dire "qui sache que je l'aime et que je la suivrait par tout dans les recoins de ses pensées, qu'elle n'a qu'à me tendre la main pour que je danse.." Je lui en demande beaucoup. Doit-on demander quelque chose à la personne que l'on aime ? Cherche-t-on cette personne en fonction de cette satisfaction de besoins ?



   Je les entends crier et rigoler à côté. Et je souris.



J'aimerais bien que Mlle E revienne. J'aimerais bien que Mlle H m'appelle.



   Je me relis et... Mlle E, Mlle H ? Il y a deux noms...En faite je pourrais enlever Mlle E.



Mlle E est une de ces personnes que l'on aime bien voir. Il y a même manque au bout d'un certain temps, trop long, d'abscence.



Mlle H. Je n'ai plus besoin de la voir ou plutôt je n'ai pas besoin de la voir en vrai. Je prononce son nom et son visage, son corp apparaît devant mes paupières pourtant fermées. Par contre si je la vois dans la "vraie vie", il m'arrive d'être "scotcher". Mes yeux peinent à s'écarter d'elle. Pourtant... Je ne sais pas. Trop d'idées dans ma tête je n'ai pas encore envie de les éclaircir.



   Je suis revenu du cinéma en marchant, mais avant j'ai pris le tram. Je m'imagineai dans un métro de Chicago ou de Boston. C'était bien mais pleins de mélancolie. J'aime bien le tram la nuit. A ce moment là, j'avoue que je pensais à Pascale qui n'habite pas très loin et que j'aimerais voir. Juste voir.



   Seul. Ca revient dans ma tête. J'écoute Louis Prima. Cela ne doit pas m'aider à ce que mes idées soient plus réjouissantes.



Fatigué. Il est 23h27 à mon réveil.



Une soirée pleine d'étoiles. Mélange entre le Cercle des poètes disparus, Coup de fodre à Nothing Hill et de la neige. Une soirée bien, une soirée reposante.



<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast