Je n'en peux plus...
Je suis tellement fatigué.
Tout est à l'intèrieur, envie de vomir, envie de sortir mon coeur qui me fait mal à la poitrine. Tout ça pour une histoire si ridicule. Ne pouvait-elle pas lire qu'en cliquant sur "offre CDI - offre CDD" elle aurait eu ce qu'elle demandait... Moi je devais partir alors je n'ai pas pu l'aider et elle m'a reproché de me "foutre de sa gueule" car elle ne sait pas utiliser internet, j'ai des choses bien plus intéressante que cela à faire... Tout est plus intéressant. Et ce soir la réponse à son manque de calme, à son manque de patience, se sont les cris, les menaces... J'ai envie de pleurer mais je n'arrive pas. J'ai envie de crier mais je ne peux pas. J'ai toujours préféré le silence. Lors des cris je fuis dans ma chambre mon seul refuge (et encore) et je m'occupe. Ma tête n'a pas encore tout assimilé, mes doight tremblent, mon coeur s'emballe et mes épaules sont si basses... C'est incroyable elles me font mal tellement elles cherchent à se cacher dans mon corps. Ma bouche est devenue incapable de dire quoique se soit. Pas envie de manger, plus envie de rien pour l'instant sinon un moment de trève. Juste un CD de jazz qui m'emporte dans un monde où l'on vit à la frontière de l'intense et du repos, un lieu où je ne réflechis plus. Je ressens. Il y a beaucoup de moments de solitude dans ce monde, beaucoup de moments de tristesse. Et je me demande parfois s'ils sont des étapes obligatoires dans nos vies.
C'est dans ces moments là que je comprend le mieux ceux qui se mutilent. Ne pouvant parler, ne pouvant sortir ce qu'il y a en nous on s'ouvre car "il faut que sa sorte" On se sent sale de l'interieur. Ce soir j'aimerais m'ouvrir le bras mais je ne le ferais pas car je n'aime pas me faire mal. Cela suffit. Mais c'est vrai que j'aimerais voir mon sang se libérer...
J'ai tellement envie de partir...