Vendredi 20 octobre 2006 à 17:03

Je ne peux pas l'empêcher de venir dans ma chambre mais…

 

 

Oui vous avez peut être compris. Cette fille pour qui j'ai des sentiments et qui semblerait en a également pour moi mais qui ne veut pas casser ce que l'on a pour l'instant, est venu me voir.

J'avais pensé qu'effectivement il y aurait bien un moment où elle viendrait ou du moins un moment où l'on se verrait. J'ai beaucoup réfléchit à elle et moi et effectivement je me dis qu'il est sans doute plus sage de rester comme ça. On ne se voit pas tous les jours mais il y a cette attirance mutuelle. Pas d'obligation à quoique ce soit. On sort chacun sans que l'autre n'ait à donner sa permission, personne ne dit rien s'il ne vient pas voir l'autre e soir… Bon bien sûr je ne peux pas la prendre dans mes bras, lui dire mes sentiments, lui caresser le visage… mais j'ai l'impression que s'il on sort ensemble je vais perdre quelque chose< ; <je crois que si nous nous retrouvons ensemble ce ne sera plus pareil et que le changement sera trop brusque. Je ne veux pas sortir avec elle sous le coup de l'émotion « Oh oui je plais à quelqu'un qui me plaît aussi alors sortons ensemble ». On ne se connaît même pas. Je crois qu si nous étions ensemble ce ne serait pas bien. C'est très étrange comme sensation mais je crois que c'est ça. Pour l'instant en tout cas. Je préfère attendre que l'on se connaisse, que, comme nous le dit Uma Turman dans « Pulp Fiction », nous soyons capable de rester 1 voir 2 minutes sans rien dire et sans que quiconque soit gêné. Ce jour là je me dirais que l'on est bien ensemble.

Pour la deuxième fois je reste dans ma chambre seul parce que c'est mieux ainsi. En effet quand elle est venue me voir je ne m'étais pas préparé à « aller bien ». Je ne veux pas que l'on me voir et encore moi elle comme ça. Je préfère encore rester tout seul.

 

Hier soir je suis rentré en tramway. Celui-ci a dû s'arrêter avant mon arrêt ce qui m'a obligé à sortir. La nuit était tombée, le vent était comme je l'aime doux presque chaud. Il sentait bon. Comme vous le savez déjà (même si mon blog n'est pas réellement mis bien à jour car j'écris les articles chez moi avant de les mettre en ligne) j'avais un petit coup de blues et je me suis retourné, dos à la ligne de tramway. Là j'ai vu passé un train. Ce soir là je n'avais qu'une envie : partir. Prendre ce train, entendre les roues en métal choquées contre les rails. Voir le paysage défilé si vite que vous ne savez plus où vous êtes réellement. S'arrêter dans des gares de villes dont vous n'aviez jamais entendu parler. Partir loin comme si le soleil lui-même vous avait donné rendez-vous au bout. Comme si tout était là bas… Je crois que si je gagnais au loto, à part le fait de régler les soucis autour de moi chez les gens que j'aime, je partirais. Fuir ses soucis ? J'en sais rien et je m'en tape pour l'instant. Tout ce que je vois c'est qu'il n'y a pas grand-chose autour de moi et que peut être il y a tout ça là bas. J'ai l'impression que la tune réglerait beaucoup de mes soucis. Avec plein d'argent plus de questions, plus de craintes sur l'avenir, plus rien dans ma tête. La semaine dernière tout allait bien (ou presque) pour moi car j'avais l'argent ; j'avais travaillé pour l'avoir et puis j'avais les bourses. Les choses étaient vachement plus simples que depuis que j'ai appris que je n'étais plus boursier.

 

Bon je me rends compte qu'à la base je mettais mis devant l'ordi pour travailler alors je vais devoir m'arrêter là.

 

On est le 18/10/06 et il est 20h56.

 

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………xXx

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