Je serais triste quand tu me quitteras.
J'avoue que parfois je t'ai haïe. Que parfois même j'ai pû souhaiter ta mort lors de mes colères enfantines. J'ai souhaité souvent établir un écart entre toi et moi. Tout ceci, je l'ai voulu à cause de tes cris, à cause de ta "violence" dont, je crois, tu ne sentais pas les effets qu'ils pouvaient avoir sur moi.
J'ai désiré ne plus vivre près de toi mais quand je vois ma vie aujourd'hui je la trouve bien pauvre et inintéressante et je ne sais vers qui me retourner.
Ce soir j'ai plus peur que jamais de la sollitude. Ma vie m'effrait car je ne sais où elle m'enmène. Alors oui certains diront que justement "tout est possible" à cette heure, que c'est ça "le piment de la vie", ne pas savoir ce qui nous attend. Je pourrais même être l'auteur d'une telle reflexion mais cela ne m'empêche pas de crier à l'intèrieur de moi me demandant : "Alors ?"
Je doute, je ne sais pas. Je serais le personnage d'un de mes films ou d'un de mes livres je n'aurais pas de craintes car je saurais qu'il y aurait un happy end.
J'ai peur de la mort, j'ai peur de la souffrance, j'ai peur de "gâcher ma vie", de ne pas être utile. J'ai peur qu'un jour je fasse le bilan de ma vie et que je me rend compte ne pas savoir laver mon linge.
Je crois que je t'aime et que malgré tout ce que j'ai pû penser je te souhaite à mes côtés. Apprends moi à faire une machine, apprends moi à faire ma vie toi qui la réussit. Garde moi près de toi, garde moi dans ton coeur tu ma laissés dès la naissance.
Peut être est-ce de l'égoïsme car je sais que si je LA trouve j'arriverais à te quitter et peut être que c'est ça la vie...
Je veux finir cette lettre et je veux garder espoir en la vie... ce soir je me dis que j'aimerais être père, je serai utile.
Je t'aime Maman.